Puis, les chapitres se sont enchaînés — quatorze au total — et j’ai vite constaté que le jeu est très linéaire. Pas de véritables quêtes secondaires, à part une ou deux presque invisibles. Mis à part la collecte d’objets, de photographies et de quelques items, on ne retrouve pas les missions annexes variées qui faisaient le charme des précédents Mafia.
Les créateurs ont clairement voulu réaliser ce quatrième opus comme un film : artistiquement, c’est magnifique. Rien à redire, rien à jeter : un chef-d’œuvre visuel qu’il faut saluer.
J’y ai retrouvé un mélange de Red Dead Redemption et d’Assassin’s Creed dans la manière de jouer. Voilà pour les points positifs.
En revanche, ce qui m’a déçue, c’est la durée de vie. Le jeu se boucle en une quinzaine d’heures seulement. La fin m’a également laissée sur ma faim. Honnêtement, je m’attendais à un retournement de situation — par exemple, voir Isabelle ou son fils, quelques années plus tard, devenir une sorte de Mata Hari — ce qui aurait permis de prolonger l’aventure avec de nouveaux chapitres palpitants.
J’espère que les développeurs prendront en compte ce point et nous surprendront avec un DLC offrant le double, voire le triple d’heures de jeu. Pour moi, c’est un vrai manque.
En conclusion : un très bon jeu, certes, mais bien trop court et avec une fin tragique qui m’a laissée sur ma faim… tout cela pour un prix élevé.